mercredi 26 juin 2013

L'eau de pluie

Oui, il a cessé de pleuvoir, alors nous allons maintenant pouvoir installer des cuves qui vont nous permettre de récupérer de l'eau de pluie, mais plus tard...

Les cuves se présentent comme ça : des parallellépipèdes rectangles d'un volume de quatre mètres cubes chacun. J'en appelle à votre mémoire des cours de primaire pour calculer le temps que mettra une cuve à se remplir sachant que la toiture fait grosso modo 230 mètres carrés et qu'un gros orage, ma foi, ça arrose fort. L'âge du capitaine est facultatif, mais compte quand même dans l'équation.

Donc des cuves. En béton.
Les uns disent qu'en plastique, c'est fantastique,
les autres apprécient la solidité du béton et son prix aussi.
On prend sa pelle et on creuse un petit trou pour caser tout ça.
Comptez un petit 4,5 m de long, 2 de large et 2,5 de profondeur.

On prend son seau et on met du sable tout autour pour tasser correctement,
que les cuves soient bien au frais et ne s'enfuient pas.

Quand on dévisse le bouchon, ça donne ça.
Un tuyau d'entrée, par où arrivent les eaux de pluie,
un filtre, et un tuyau de sortie vers la cuve suivante.
Une autre sortie est prévue pour la pompe qui alimentera
les robinets extérieurs, la machine à laver et les toilettes.
Je ne désespère pas de remettre la main sur la magnifique équation qui permis d'arriver au total des 11 mètres cubes de volume réglementaire. Non que ça vous éclaire beaucoup (sauf les esprits mathématiques), mais ça a un côté esthétique (pour les esprits un peu plus simples comme le mien) assez fascinant !


dimanche 16 juin 2013

Mais où sont passés les tuyaux ?

Le week-end dernier, on n'aurait pas parié sur une telle avancée pendant la semaine. Mais c'est qu'il commence à faire chaud, et les pluies n'ont pas été aussi intenses que prévu. Et donc, ça avance à grands pas, sous la pression constante de l'architecte.

L'objectif est toujours de procéder au premier test d'étanchéité début août, quand la maison sera hors d'eau et hors d'air (avec des murs et un toit pour être hors d'eau, des portes et des fenêtres pour être hors d'air).

Lundi, les évacuations d'eaux usées sont posées.
(toilettes, salle de bain, cuisine et appareils ménagers)  

Une tranchée est creusée tout le long de la maison.
Un deuxième tuyau est ajouté pour les eaux de pluie provenant du toit.

Les regards (le cube de béton au premier plan) sont des carrefours de tuyaux d'évacuation d'eau de pluie
et permettent de regarder les écoulements et d'intervenir en cas de problème.

On recouvre avec une couche de sable.


On place maintenant la castine (caillou calcaire blanc grossier) sur le futur chemin.
Il faudra en rajouter du plus fin pour l'esthétique et pour être à la hauteur du sol de la maison.
En attendant la fin du chantier, on ne touche plus à cette partie de la maison.

Le film anti-termite a été nettoyé, rallongé et rabattu sur la dalle.
La structure en bois viendra l'écraser pour fermer hermétiquement.
L'architecte a demandé une rectification de la dalle.
Motif : trop d'irrégularités, pas assez plat.
Le maçon repassera juste avant l'arrivée de la structure bois
pour passer un peu de béton lisse sans ajouter de hauteur.
Une largeur de 15 cm près des bords est concernée.

Les petites irrégularités empêcheraient les boudins situés entre les panneaux de bois et la dalle de  jouer leur rôle, et l'étanchéité à l'air ne serait plus assurée. Avec une surface plus lisse, c'est bon.

samedi 8 juin 2013

Marche à l'ombre

La semaine dernière, précisément du 3 au 7 juin 2013, il a fait beau !

Alors les travaux ont avancé ?

Bah non. Ils ont bien essayé, mais l'accès aux derniers mètres était vraiment trop embourbé et il a fallu attendre jeudi. Là, la dalle a été terminée. Ouf !
Ca veut dire qu'on va pouvoir passer à l'opération "Charpente" dans une semaine. Enfin, si les camions parviennent à passer... Car c'est pas gagné : il a plu de nouveau et de manière abondante ces dernières heures, et c'est pas terminé.
Pour le maçon, c'est déjà foutu pour la semaine prochaine : il devait creuser les tranchées pour les évacuations, mais c'est trop boueux.

La dalle est coulée, les plots de la terrasse sont prêts, le film anti-termites a été nettoyé et rabattu, et les abords ont été remblayés.

Alors, en attendant, le beau temps estival, on a profité des rayons de soleil pour savoir si oui ou non, on devait conserver les grands sapins au fond du jardin.
L'architecte nous conseillait de conserver les deux un moment, pour voir. Madame voulait en couper un (le plus près de la maison) et étêter l'autre. Et moi, j'étais dans le rôle d'Attila : on rase tout, les sapins ça sert à rien, ça tombe sur les maisons et ça fait pas d'ombre là où on veut, et ça pègue.

Un ami macho me disait : il faut laisser les conifères... 

Donc, travaux pratiques à base de photos d'ombres de sapins (faites le 19 mai). Le but : savoir si l'ombre nous protégeait en été et ne nous embêtait pas en hiver.
8 H : l'ombre ne touche pas la maison.

9 H 45 : l'ombre touche le bord.
Pas de fenêtre à cet endroit.

10 H 45 : la porte de la chambre est à l'ombre du sapin le plus proche,
celui qui va être coupé de toute façon...
11 H 45 : les petits trucs rouges qui dépassent derrière les flaques d'eau sont les plots de la terrasse.
Ca veut dire que la terrasse pourrait être en petite partie à l'ombre du sapin le plus proche.

Toujours 11 H 45 d'un autre angle.
Seule la porte de la chambre est ombragée.


13 H : c'est terminé.
Reste un peu d'ombre sur la terrasse.


Bilan : COUPEZ MOI CA !!!
L'arbre le plus plus proche produit un peu d'ombre sur la terrasse seulement, et pas pendant très longtemps.
Et comme il est trop près pour être conservé (on a déjà subi des dégâts de sapin tombé sur une maison, ça vaccine bien), on le coupe.
L'autre sapin ne produit rien, et risque même de nous faire de l'ombre dans les vitrages en hiver.
Hop, on rase tout et on procède autrement.