lundi 3 mars 2014

La chape

Pour bien comprendre comment est fait le sol sur lequel nous allons marcher, il faut reprendre depuis le début.

Jadis, c'était pas compliqué : des fondations avec une dalle dessus, et hop, l'affaire était bouclée.

Maintenant, c'est un peu plus compliqué. Suivez bien.
 
 
On a toujours des fondations.
Ensuite 4 rangs de parpaings pour le vide sanitaire (et pas deux comme sur l'image).
Puis des poutrelles qui soutiendront des supports en polystyrène rigide,
sur lesquels on coule une dalle.
Jusque là, c'est assez clair.
Hop, les fondations (avril 2013)


Re-hop : les parpaings du vide sanitaire (mai 2013)

Les supports polystyrène

La dalle coulée dessus.

Ca se complique.

On pose les murs de l'ossature bois avec leurs isolants.
Ensuite, c'est le tour des cloisons, isolations et placos divers.
Après, on isole le sol,
et ensuite seulement, on coule la chape définitive
sur laquelle viendront les sols voulus (carrelage, parquets, etc).
 
Ossature bois. Murs prêts à être posés.

Cloisons et placos.
On remarque que le sol à ce moment est plus bas que le seuil de la porte.

On ajoute l'isolant rigide.

La chape est coulée.
Et là, on est presque au niveau du seuil de porte.
L'habillage en carrelage ou autre viendra s'ajuster au bord (c'est en ce moment).

 Prochains épisodes :
- le bardage extérieur en dur
- les tuyaux


dimanche 23 février 2014

Les cloisons

Rappelez-vous, en fin d'année dernière, nous en étions à : un test d'étanchéité, des rails partout sur les murs et au sol, et des tuyaux sortant de partout.

Un peu comme ceci :


En début d'année, le programme était le suivant : on monte toutes les cloisons et on enchaîne rapido sur la chape au sol. Une fois la chape coulée, il faut attendre un mois pour le séchage. D'où l'intérêt de ne pas perdre de temps au démarrage.

La même image fin janvier.
Le placo est posé, les gaines sortent juste ce qu'il faut.
La ventilation et les évacuations sont cachées.
Après le plaquiste, c'est au jointeur de passer.
Il fait les joints au plâtre entre chaque plaque (les grandes bandes blanches)
et sur chaque vis d'attache (tous les petits points blancs).
Chaque trou doit être bouché correctement.
Le peintre ponce ensuite ces joints avant de passer une première couche.
Et le peintre, c'est nous !
Tadam !!!
Et voilà le résultat.
C'est vrai qu'on n'a pas encore tout bien nettoyé (les vitres, les poutres,
les cadres de fenêtres, etc), mais ça change déjà un peu, non ?
Bon, ça suffit pour aujourd'hui. On va pas faire deux mois d'un coup en une seul article.
Prochains épisodes :
- la chape
- le bardage extérieur en dur
- les tuyaux