lundi 25 février 2013

Plusieurs générations sous le même toit

Mon grand-père a cultivé les pentes de son jardin jusqu'à l'âge de 85 ans.

Et puis un jour, ça n'a plus été possible : faiblesses, séjours à l'hôpital, fracture du col du fémur, hôpital et maison de retraite. Mais avant la maison de retraite et pendant deux ans, ce sont mes parents, jeunes retraités, qui ont assuré le gîte et le couvert à notre ancien. Et ça n'est pas forcément facile quand rien n'a été préparé : ni les lieux, ni les esprits.
Tous petits, ils sont mignons. C'est après que...

Forts de cette expérience, avec les beaux-parents plus âgés, nous avons souhaité profiter de ce projet de construction et préparer une sorte de transition familiale pour la période qui viendra après leur maison. Ca n'a pas été le grand enthousiasme au départ : une cohabitation paraissait difficile dans notre maison initiale.

Ca se gâte !
Nous avons donc cogité et fait cogiter l'architecte sur ce sujet.
Le sujet commence d'ailleurs à être abordé : voir cet article du Monde du 25.02.2013.

La demande : cohabiter avec les anciens, en préparant une éventuelle dépendance, sans pour autant vivre sous le même toit. Chacun chez soi, mais possibilité d'accès chez l'autre.

Conclusion : construire une maison mitoyenne, avec une porte communiquante. En fait, il s'agira de deux maisons accolées : des fondations jusqu'aux murs et toits, les maisons donneront l'impression d'être mitoyennes, mais il y aura un petit écart entre elles (isolation phonique quasi-parfaite).

2 cm séparent les maisons : joint de rupture et décalage des façades
Elles seront reliées sur le mur commun par une double porte. Pour l'extérieur, les deux maisons sont légèrement décalées pour préserver l'intimité de chacun sur les terrasses (et après tout, il y aura un jour d'autres habitants que les parents).

Les deux logements, avec deux portes communes (en vert)

Au final, les beaux-parents se sont pris au jeu, ont réfléchi avec nous et nous ont aidé financièrement pour leur part du projet.


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