samedi 21 décembre 2013

Bardage bois terminé

Et un truc terminé, un !

Le bardage est posé sur la partie bois de la maison. L'autre partie arrive en début d'année.

L'atelier est arrivé en dernier.
Les gouttières sont posées et reliées aux évacuations.

Intérieur de l'atelier.
Pour l'aménager, il faudra attendre la pose de la dalle au sol.

Notre entrée.
Dalle enfin coulée qui nous évite les séances d'équilibrisme au-dessus du vide sanitaire.

La même de face

L'entrée du T2.
La fameuse porte manquante est enfin là, façon miroir.

De l'autre côté, façade Sud-Est.

Terrasse au premier étage, vue Nord-Ouest.
Plein sud, cette terrasse est un vrai solarium l'hiver,
idéale pour faire sécher le linge rapido.

Vue Sud-Est
Premiers travaux pour moi : poser le sol en bois.

Le balcon

jeudi 12 décembre 2013

Le test d'étanchéité

Ou comment payer pour se faire souffler dans les bronches...

Qu'est ce que c'est donc que cette bête-là, le test d'étanchéité ?


Jadis, il y a de cela bien longtemps (environ 1 an), on construisait sans se soucier de l'étanchéité à l'air du bâtiment. On s'arrangeait juste pour que les fuites d'air n'occasionnent pas trop d'inconfort.
Aujourd'hui que le prix de l'énergie n'est pas vraiment nul, on est forcé d'entamer de coûteuses rénovations de bâtiment pour colmater les trous et dépenser moins, bien qu'aucune norme n'oblige à le faire.

Dans le neuf, les choses ont un peu évolué. Le BBC est devenu la norme (RT 2012) et oblige à procéder à un test d'étanchéité (on appelle ça de l'infiltrométrie) à la fin du chantier. Comme les constructeurs renâclent pour appliquer ces nouvelles normes qui représentent de la précision de travail, de la technicité, du temps, et donc de l'argent, on se doute que le travail est plus ou moins bâclé pour rentrer juste dans les clous : c'est parfois juste le placo qui est rendu étanche à l'occasion du test.
 
C'est une des raisons pour lesquelles nous allons à contre-courant en demandant plus de normes, avec le passif (future RT 2020). Là, on ne rigole plus et c'est violent. Le défaut du passif (c'est aussi sa qualité), c'est qu'on ne fait pas ce qu'on veut et que la moindre erreur se voit.

Pour notre maison en bois, ça pose problème puisque l'ossature est faite avec un assemblage de panneaux de bois indépendants, qu'il faut bien relier entre eux et donc faire en sorte que le frein-vapeur soit continu, sans défaut. Une maison en dur présente moins de problème : un bon enduit, du soin aux alentours des menuiseries et c'est dans la boîte (attention toutefois, les murs doivent être étanches à l'air, mais la vapeur d'eau doit pouvoir être évacuée, donc pas d'enduit ciment  imperméable).

Comment ça se passe, un test d'étanchéité ?


Le testeur installe une porte soufflante, avec un ventilateur dedans relié à un ordinateur avec les logiciels qui vont bien.
On colmate tous les trous.
Et on envoie la soufflerie.
Là, l'air est expulsé de la maison : on est en dépression.
Le film se tend, nous sommes à 50 pascals. On devrait aller jusqu'à 100 pour faire bien,
mais le film n'est pas suffisamment attaché pour ça et on risquerait de le déchirer.






 On traque la fuite partout.

Comment on cherche la fuite ?

- A l'oeil : des poussières ou une toile d'araignée qui bougent, des plis dans la toile ou l'adhésif.
- A la main : on passe la main dans les endroits stratégiques (tous les angles et les raccords) et on sent très vite si de l'air passe.
- A la caméra infrarouge : c'est super pour se la jouer, mais faut savoir manipuler la chose et avoir de bonnes conditions climatiques (écarts de températures intérieur-extérieur). L'interprétation peut être trompeuse pour les novices.

Le pli dans la membrane au niveau de la jointure : pas bon du tout
L'adhésif qui n'était pas assez bien posé au sol : à refaire.
Le pas de porte oublié : l'air passe, on colmate.
Et notre hantise : les coffres de volets-roulants
avec des adhésifs à coller dans les coins...
Un coffre vu de près.
Allez coller l'adhésif là-bas dans le coin, pour voir...
Mais, me direz-vous, c'est rafistolé avec du scotch, tout ça !
C'est exact, mais je ne vous souhaite pas de vous en mettre sur les mains de cette chose-là, ni de rater votre collage, parce qu'après pour l'enlever, c'est dur !

Et alors, concluant, ce test ?


RT 2012 : Q4 = 0,6 m3/h/m2 de parois déperdivites en maison individuelle
Bâtiment passif : n50=0,60 h-1
Il ne s'agit pas des mêmes unités de mesure, mais le résultat doit être de 0,6, ce qui simplifie pas mal les choses !

Le test a commencé le jeudi 5 décembre à 14h. La norme RT 2012 a été atteinte d'entrée, mais le passif était encore loin : 0,95 au lieu de 0,6. Après quelques tâtonnements, des fuites importantes, parfois grosses comme le poing, ont été repérées et rebouchées (le coffre de volet-roulant à la fenêtre d'angle du bureau : le cauchemar). A la fin de la journée, nous étions à 0,72.

Les artisans considéraient que c'était très bon et largement suffisant (le chantier pouvait donc continuer). L'architecte, la thermicienne et le testeur étaient moins catégoriques et il n'était pas certain que le test final soit bon. Alors, on a repris rendez-vous la semaine suivante pour une nouvelle journée de traque aux fuites et un test en fin de journée. Le chantier a donc été bloqué une semaine.

L'intérêt : on veut le label passif. Et on ne peut pas être "presque passif", d'autant plus que tout a été calculé et conçu en fonction de ça, donc si on n'était pas dans les clous, tout ce qui vient après ne serait pas correctement étalonné. Autre intérêt : la pédagogie auprès des artisans. Le passif ne vous laisse pas droit à l'erreur dans la conception du bâtiment et l'organisation du chantier.

Nouveau test le mercredi 11 décembre, de 11h à 16h. La peur était qu'on ne trouve plus que des microfuites et qu'on n'atteigne pas le seuil voulu. Mais on a trouvé encore de belles fuites. Bilan : 0,62 pour un test intermédiaire. C'est tout bon, sachant que viennent encore ensuite une couche de 10 cm d'isolant sur les murs, autant au plafond, et 20 cm au sol, sans compter les finitions (placo, enduits, etc).

Donc le chantier peut continuer. OUFFFFFF...

Que dire de plus... Un conseil.

Un conseil de la part de notre architecte. Ayant passé un premier test sur une autre maison passive juste avant, il s'est aperçu que les testeurs n'étaient pas équipés de matériel assez fin pour réaliser ça sur une maison passive, d'où une précision du test relative et des difficultés à gérer la soufflerie.
Nous sommes donc allés directement auprès d'un spécialiste de la chose passive, équipé en matériel adapté. On l'a trouvé dans le Pays Basque, tout comme notre thermicienne.

jeudi 5 décembre 2013

Les bugs 1

Au départ, on se doutait qu'il y aurait toutes sortes de soucis, essentiellement liés au caractère novateur de ce qu'on envisageait : des artisans qui rechignent ou qui ont des difficultés à appliquer les instructions de l'architecte.

De ce côté-là, aucun problème. Chacun a pris sa part de nouveautés techniques, certains étant même déjà expérimentés dans le domaine.

Le souci est venu d'où on ne l'attendait pas (forcément, sinon c'est pas drôle). C'est les portes et volets roulants qui ont coincé. Même pas techniquement. Juste un problème humain.

Episode 1 : un gérant / commercial qui se plante dans sa commande.
Un nouveau fournisseur, une commande passée au dernier moment par défaut d'organisation, une mésentente, la commande ne passe pas. On met la pression et l'entreprise arrive à trouver un autre fournisseur qui peut fournir dans les délais les menuiseries extérieures pour l'été. Ouf. Mais une porte est cassée pendant le montage : recommande et délai supplémentaire...


Episode 2 : abandon
Le gérant / commercial qui était notre contact est parti de l'entreprise pendant l'été. Forcément, les commandes de volets roulants n'avaient pas été passées et les délais de commande ont été ratés par le nouvel interlocuteur : + 6 semaines là aussi le temps de changer d'entreprise pour les portes intérieures. Et difficile de mettre des pénalités quand on sait que l'entreprise doit encore nous livrer la porte restante, effectuer le réglage des autres portes et poser les volets roulants, tout en sachant qu'elle est en redressement...

Episode 3 : menuiseries intérieures
On change de crémerie (pas fous), pour un résultat identique... + 4 semaines sur un délai de 4 semaines. YES !!!
Notre conseil : pour les portes intérieures, comme il s'agit de vendeurs se fournissant auprès d'industriels, commandez directement auprès de grandes enseignes.


Parlons volets roulants.


Il en existe plein de sortes et des tas de manières de les poser : tout-en-un avec le bloc fenêtre-volet, ou bien le volet en plus à l'extérieur, ou bien à l'intérieur. Ou bien dans le doublage.
Dans de nombreux cas
, le volet représente une perte en isolation. L'architecte, avec le conseil en étude thermique, a préconisé de placer les volets dans le doublage en raison d'avantages esthétiques notoires. Les inconvénients sont thermiques (mais on place de l'isolant dans le coffre du volet roulant pour compenser), mais aussi techniques. Il faut en effet que le frein-vapeur soit parfait et que le volet soit accessible. Nous devons donc avoir une trappe d'accès ouvrable et une étanchéité parfaite (pas ouvrable). Donc, on fait une trappe qu'on recouvre d'un frein-vapeur qu'il faudra percer et refermer en cas de problème (c'est pas très classe comme système, mais faut arriver à tout caser).

Oui, alors, si ça pose problème, pourquoi s'acharner sur des volets roulants ? Des bêtes volets pourraient faire l'affaire ?
Hé bien oui, mais non. Des volets battants ou coulissants, ça se fait et on en a mis autant qu'on a pu. Mais sur les surfaces très vitrées (au sud pour capter la lumière hivernale et chauffer naturellement la maison selon les principes bioclimatiques), il ne reste plus de place pour les volets. Et imaginez vous chaque soir fermer une dizaine de volets en ouvrant les portes : bonjour le chauffage...
Donc, le volet roulant s'impose. Et avec le matériel de maintenant, tu cliques et tu fermes presque toute la maison. En espérant bien sûr que le matériel de maintenant fonctionne sur la durée et qu'on ne nous fasse pas un coup du genre "le nucléaire ET la bougie".

Problème rencontré
La commande ratée nous a poussé à travailler à l'envers. Les rails des cloisons ont donc été posés avant les volets roulants. Du coup, il a fallu étanchéifier les coffrets de volets ET les rails. C'est là que ça risque de coincer pour le test d'étanchéité, les raccords de rails n'étant pas faits pour ça...

Coffre pour les volets

Volets dans le coffre

Coffre avec son isolant

Coffre avec son étanchéité

Détail de l'étanchéité
Le rail est enveloppé avec le frein-vapeur.
Je croise les doigts pour que ça passe au test...


Prochains épisodes : le test d'étanchéité, la maison en bois

samedi 23 novembre 2013

Ca va barder !

On se rapproche doucement du but, et ça se voit.

D'abord, les panneaux solaires ont été branchés. Ils permettront d'alimenter en chaleur solaire le chauffe-eau. L'économie d'énergie pour une famille comme la nôtre devrait être significative.

Et puis la semaine dernière, c'est la pose du bardage qui a commencé.
Là, ça fait du bien de voir du concret !

Les deux panneaux, sur le toit terrasse tout en haut,
avec vue sur la colline de l'ermitage à l'arrière-plan,
et étanchéité terminée au premier plan (surface définitive posée, avec chemin d'accès)

Trois sorties bien calfeutrées et étanches (eau et air).
Deux pour les panneaux actuels (alimentation de la sonde et fluide)
et un pour plus tard (éventuel panneau photovoltaïque pour passer
de la maison passive à la maison positive)

En noir, le pare-pluie. En bois, le bardage.
Le bardage est là pour faire joli. A l'extrême rigueur, la maison pourrait
rester juste avec le pare-pluie, mais ça serait moche et fragile.

Notre entrée.

La même de face.
Le bardage en bois couvrira la partie T5 uniquement. L'autre partie sera en plaques de béton léger, coloré en clair. On était partis sur une façade crépie, et puis le montant du devis pour cette option nous a conduit à faire plus simple. En effet, pour un crépi standard, il fallait rajouter plusieurs couches de matériaux pour faire tenir le tout, et la différence de coût est très nette (20% sur toute la surface, ça calme).

Prochains articles :
- les bugs : du grain de sable humain qui grippe la belle mécanique
- le bois : d'où qu'il vient et où il va, et comment on va faire pour s'occuper de toute cette surface
- le test d'infiltrométrie : où comment payer pour se faire souffler dans les bronches

lundi 11 novembre 2013

La tripe

Depuis un mois, on a l'impression que ça n'avance pas. C'est à moitié vrai, et donc à moitié faux aussi.

Ce qui a progressé, c'est la pose de tous les câbles, tuyaux et autres choses susceptibles de faire des trous dans le frein-vapeur. Dès que tout ça sera terminé, on pourra envisager le test d'étanchéité.

En blanc au plafond : les gaines de ventilation
Autres couleurs : gaines électriques
Tout passe par le plafond. Rien dans les murs, le moins possible de trous dans les parois, rebouchage minutieux de chaque trou et rien au sol, puisqu'il reste 20 cm d'isolant à poser par terre.

Répartiteurs pour l'aération

Conduit d'évacuation des fumées : gros trous et rebouchage à l'aide de joints spécifiques ici sous le plafond mais aussi au-dessus. Les bandes bleues sont des adhésifs puissants qui collent au frein-vapeur et bouchent les trous.

Matrices de répartition de l'eau : chaude en rouge, et froide en bleu, avec des eaux pluviales aussi.
Evacuation des eaux usées : un seul trou dans la chape pour éviter les ponts thermiques.
Du coup, l'évacuation ressemble au dieu hindou Shiva avec ses multiples bras...
Bras gauche : condensat de la VMC et lavabo
Centre : WC
Bras droit : lavabo salle de bain, lavabo étage et bidet
Les mêmes dans le mur, en gaine souple.
Attention ensuite avec la perceuse dans les plaques de plâtre !












 Il y a donc eu du travail de fait, et du côté tripe, nous sommes au point pour le test d'étanchéité. Mais on ne peut pas le faire pour l'instant, puisque nous avons un point de blocage lié aux portes et volets roulants qu'on attend. Et c'est trois semaines qui passent...






dimanche 6 octobre 2013

L'isolation des murs

Après avoir poussé comme un champignon, la maison se remplit. On commence déjà par les murs.


L'ossature, c'est des lattes de bois assemblées en blocs.
Ces caissons sont rendus rigides une fois les plaques d'OSB fixées (constituées de déchets de bois assemblés) 


On remplit les caissons avec de la laine de bois.
Ce matériau isolant ressemble à une éponge très épaisse.


A l'intérieur, le bâtiment est rendu étanche après la pose d'un frein-vapeur.
Chaque trou dans la membrane devra être rebouché avec soin.
Une fois tous les trous percés, un premier test d'étanchéité aura lieu,
ce sera l'occasion de repérer les trous mal rebouchés et de refaire le travail.


Deuxième couche d'isolant : la fibre de bois
Le matériau se présente sous forme de plaques rigides
qui sont fixées à l'aide de grandes vis dans la paroi en bois.
 

Ensuite, vient le pare-pluie.
Les grands rouleaux sont déroulés et fixés sur les plaques d'isolant
par les tasseaux (les lattes) en bois qui serviront de support au bardage (déco extérieure).

Le bardage, c'est dans deux semaines. Alors pas encore de photo !

On remettra une couche d'isolant à l'intérieur.
Suivant les endroits de la maison, ce sera de la ouate de cellulose
ou un autre matériau à base de bois.
Les gaines électriques et autres passeront là-dedans.

Après le test d'étanchéité, on referma le tout avec des plaques de plâtre
et ça commencera à ressembler à quelque chose de fini.

Pour l'instant, ça ressemble à ça : le plaquiste a posé ses rails
qui serviront de support à toute la "tripe" (les tuyaux)
et aux plaques de plâtre.

jeudi 12 septembre 2013

Végétal ou pas ?

Quand on a commencé à étudier le projet, on avait dans l'idée d'installer une toiture végétalisée.

Pour ça, il faut une toiture plate, et ça tombe bien puisqu'on a deux parties plates et une en pente (avec des tuiles toutes simples).

Les avantages sont importants : la chaleur ne passe pas l'épaisseur de végétaux et de terre, l'eau est retenue avant écoulement, et c'est assez beau si les plantes souhaitées s'accrochent bien. Pour tout ce qui est autour, c'est pas mal non plus, puisque les insectes en profitent, les effets d'îlots de chaleur en ville sont atténués et les évacuations d'eau sont ralenties.

Les inconvénients existaient cependant : le poids de la toiture végétalisée oblige à renforcer la structure qui supporte tout, et le coût n'est pas négligeable.

Au final, c'est l'étude thermique qui a été fatale à la toiture végétalisée : le toit était conçu de telle manière que l'apport d'isolation supplémentaire de la toiture végétale est devenu inutile. Le principal avantage était perdu.

Allez, hop ! Voyons voir comment ça se présente en vrai...

Tous les caissons sont remplis d'isolant, que ce soit à l'intérieur (mur mitoyen et plafonds)
ou à l'extérieur pour tous les murs.

Ensuite, à l'intérieur, on recouvre toutes les parois d'un frein-vapeur.
Son rôle : l'humidité de dedans doit partir à l'extérieur, et celle de dehors ne doit pas rentrer.
Il doit donc être strictement étanche : d'où ces superbes adhésifs bleus.
Chaque trou dans ce film est calfeutré systématiquement.


En-dessous, viendront les rails qui tiendront le plafond visible.
Et entre les deux, on peut commencer à voir la "tripe" : tous les tuyaux
qui feront vivre la maison, comme l'électricité, l'eau, la ventilation.
Chaque trou dans le frein-vapeur est minutieusement rebouché.
Au-dessus, sur la toiture plate.
Deux couches d'isolant faites de plaques rigides (pour supporter le poids de quelqu'un)
sont recouvertes d'une paroi étanche (en noir).
Les bords sont aussi étanchéifiés à chaud (goudron)
Une fois fini, ou presque, on obtient ceci.
Les deux bornes avec des crochets serviront pour l'entretien,
pour que des techniciens puissent s'y accrocher en toute sécurité.
Les 6 plots parallèles serviront à soutenir les panneaux solaires
qui alimenteront le chauffe-eau solaire.
Les trois tubes en forme de canne sont les endroits par où passeront les fluides
et les différents fils reliant les mécanismes.
Normalement, deux suffisent, mais on en a mis un troisième
pour le jour où on installera des panneaux photovoltaïques,
ce qui nous évitera de percer un trou.


La toiture n'est pas vraiment plate.
Les deux pentes se rejoignent au centre pour l'écoulement des eaux.
L'évacuation se fait par les trous visibles au centre de la photo.

Voilà, vous savez tout sur le toit, dans sa version plate. Est-ce pour autant terminé ?

Hé bien non : il reste encore une couche à passer : un film d'enrobé pour protéger des intempéries (couleur claire) et permettre le passage (couleur moins claire). La couleur a son importance dans la mesure où les couleurs claires réfléchissent mieux la lumière et chauffent donc moins la surface.

Les bords surélevés de la terrasse devront aussi être recouvert de zinc pour protéger le mur. Tout ça est fermement réglementé et parfaitement maîtrisé par les artisans.